Depuis mars 2024, la petite communauté de Montlambert vit une situation de quasi isolement, après l’effondrement de la principale voie d’accès au village. Des promesses d’experts tardent et le mécontentement des villageois monte. Ils craignent de devoir eux-mêmes réparer la chaussée.
Un accès vital compromis #
Le village de Montlambert, pittoresque et aisément oubliable sur une carte, est devenu une sorte de cité fantôme depuis mars. La route départementale, unique accès principal, s’est effondrée près de l’étang du Grand Moulin, coupant pratiquement les résidents du monde extérieur. Suite à cela, un chemin communal prenant habituellement le relais des sentiers pédestres a été temporairement aménagé pour la circulation, mais loin d’être optimal, il pose des défis quotidiens.
Des retards d’expertise à répétition #
La problématique se corse avec la lenteur des processus d’expertise. Un premier rapport a été réalisé suite à un carottage, mais depuis, l’attente des conclusions de deux experts supplémentaires se prolonge. La question de la responsabilité, qui pourrait influencer l’avancement des travaux de réparation, reste entièrement en suspens. Les habitants, comme le conseiller municipal Florent Robert, sont exaspérés : « Faut-il que ce soit les habitants qui prennent les choses en main pour faire avancer le dossier? »
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Des coûts prohibitifs pour la commune #
Les finances de la commune d’Angrie sont également mises à rude épreuve. Confrontée à l’urgence, la mairie a dû obtenir un devis pour un revêtement bi-couche du chemin communal, s’élevant à 25 000 €. C’est une somme ardue à financer, sachant qu’une partie du budget a déjà été allouée aux experts, et que le coût total des réparations demeure incertain. Des décisions financières difficiles en perspective pour les élus locaux, qui recherchent activement des solutions pour alléger le fardeau financier.
Une communauté à bout de patience #
Entre difficultés quotidiennes et frustration croissante, l’ambiance à Montlambert est tendue. La perte de cet accès routier vital perturbe non seulement les déplacements mais altère également la cohésion sociale et économique du village. Les résidents espèrent une résolution rapide, mais avec chaque jour qui passe, leur patience s’amincit un peu plus.
© Ouest-France